Extinction de l'éclairage public - l'heure du bilan
En fin de séance du conseil municipal du 15 novembre, Stanislas WNUK a dressé un bilan de l'extinction de l'éclairage public.
Nous regrettons que ce bilan n'est pas fait l'objet d'une enquête auprès de la population afin d'avoir son retour sur cette expérimentation (vous pourrez retrouver en fin d'article les résultats de notre sondage réalisé en ligne).
Voici les informations données par Stanislas WNUK :
- Initialement prévue de manière uniforme, l'extinction se fait sur deux créneaux différents : 22 h – 6 h ou minuit – 5 h sur les points de livraison
qui alimentent les caméras de surveillance car il est nécessaire de recharger les batteries (avec un
temps minimum d’allumage), ce qui n'avait pas été anticipé.
- Au niveau des retours terrain : certaines personnes ont pu être gênées, comme par exemple les équipes de nuit. Toutefois, les retombées sont plutôt positives (moins de bruit sur les espaces publics la nuit) malgré quelques critiques très marginales.
- Forte diminution de l’impact sur la biodiversité (bénéfice sur les espèces nocturnes). De nombreuses études montrent les bénéfices de l'extinction pour ces espèces (voir ANPCEN par exemple). Il y a aussi des bénéfices pour les êtres humains (pas d’éclairage direct vers les fenêtres des chambres).
- Economie d’énergie d’environ 120 000 kw/h soit 46 % de baisse de la consommation d’énergie ce qui est assez conséquent.
- Impact financier : environ 25 000 € d’économie, somme qui pourrait être utilisée sur des services publics autre que l’éclairage.
- Cela permet aussi de retrouver un beau ciel étoilé, pour ceux qui aiment observer les étoiles !
Stéphane GUILLERM a posé une question sur les 26 % d’économie par rapport à la moyenne nationale. Stanislas WNUK a précisé qu’il s’agit d’une moyenne qui varie en fonction des durées d'extinction dans chaque commune. Les études montrent aussi que les insectes ne viennent pas s’agglutiner sur les lampadaires, que les chauves-souris sont moins perturbées mais aussi beaucoup d'autres espèces.
Jean-Pierre SAEZ a évoqué l’idée d’utiliser de l’éclairage « rouge ». Stanislas WNUK pense que c’est possible avec de l’éclairage « LED » en choisissant des températures d'éclairage assez élevée. Cependant, certaines espèces nocturnes vont être plus ou moins sensibles à la température de l’éclairage. Il considère qu'il faut trouver un juste équilibre pour tous afin de limiter l’impact.
Dominique HALLYNCK a évoqué l’idée d’engager un programme complet relatif à l’éclairage LED en une seule fois, plutôt que quartier par quartier, en sollicitant le « fonds vert » qui fait partie des possibilités d’intervention, avec 50 % de subvention.
Les résultats de notre sondage
Retrouvez ci-dessous les résultats de notre sondage réalisé en ligne en février 2023 après quelques mois de mise en oeuvre.
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