Hausse d’impôts inutile : nous avions raison. Les chiffres 2024 le prouvent.

Les contribuables locaux ont payé 206 000 € d’impôts de trop. Et pour quoi ? Pour rien.

Le compte administratif 2024 de la communauté de communes DRAGA, présenté lors de la séance du conseil communautaire du 13 mars 2025, vient confirmer, noir sur blanc, que la trajectoire fiscale défendue par la majorité intercommunale – et notamment par Martine MATTEI, maire de Viviers et première vice-présidente de la DRAGA – n’était ni nécessaire ni équitable.

Pour mémoire, le pacte fiscal et financier mis en œuvre en 2024 prévoyait :

  • une hausse du taux de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (de 9,7 % à 22,21 %) ;
  • une augmentation de deux points du taux de foncier bâti ;
  • et une baisse d’un seul point de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), censée compenser.

Dominique HALLYNCK avait proposé, lors des débats, une mesure de justice fiscale : une compensation intégrale, avec une baisse de deux points de la TEOM, afin de maintenir une stricte neutralité pour les contribuables locaux.

Cette proposition a été rejetée par la majorité communautaire, avec l’appui de Martine MATTEI et des autres élus de la majorité de Viviers. Le résultat est clair : 682 030 € de fiscalité en plus par rapport à 2023, dont 206 000 € auraient pu être évités si sa proposition avait été retenue.

Et pour quel bénéfice ? Aucun.

L’argument mis en avant était l’accès à des dotations de l’État via le fonds de péréquation intercommunal. Or, ces dotations auraient été perçues y compris avec une réforme fiscalement neutre.

L’autre justification avancée était d’augmenter le taux d’épargne pour financer les investissements. Là encore, les chiffres sont clairs : avec l’augmentation votée, l’épargne atteint 12,47 %. La proposition de Dominique HALLYNCK l’aurait maintenue à 11,04 %, soit bien au-dessus du seuil de vigilance fixé à 8 %.

Autrement dit, cette hausse d’impôt était non seulement évitable, mais injustifiable. Martine MATTEI, en tant que première vice-présidente de la DRAGA et maire de Viviers, a validé une orientation budgétaire qui a directement impacté les habitants de sa commune et du territoire.

En matière fiscale, la rigueur et la responsabilité doivent s’accompagner d’un devoir d’équité. Les élus ont la possibilité – et la responsabilité – de faire d’autres choix. En 2024, une autre voie était possible.

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