Suppression du poste d’adjoint aux travaux : un mauvais choix pour Viviers
Lors du conseil municipal du 27 mai, la majorité municipale a proposé – et fait voter – la suppression du 8e poste d’adjoint au maire, resté vacant depuis la démission de M. Patrick FRANCOIS. Ce poste regroupait pourtant des délégations majeures : sécurité, travaux, voirie, eau, assainissement, entretien, espaces verts, transport...
Nous avons voté contre cette décision.
Ce poste, pourvu en début de mandat, regroupait des domaines essentiels au bon fonctionnement de notre ville. Sa suppression pose une question de fond : comment ces missions aussi importantes seront-elles désormais suivies et coordonnées ? Dans toutes les communes, un adjoint aux travaux est indispensable pour piloter ces politiques structurantes. Pourquoi cela ne serait-il plus le cas à Viviers ?
Mais surtout, ce choix est d’autant plus critiquable que la majorité a conservé l’ensemble de ses conseillers municipaux délégués, souvent désignés non pour l’utilité de leur délégation mais pour permettre l’indemnisation généralisée de tous les élus de la majorité. C’est une dérive que nous dénonçons depuis le début du mandat : un système coûteux, déconnecté des priorités de gestion, et qui aboutit aujourd’hui à la suppression d’un poste clé pour préserver des fonctions accessoires.
Le signal envoyé aux Vivarois est clair : on préfère maintenir des postes indemnisés peu utiles plutôt que d’assurer une gouvernance efficace des services municipaux.



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