Réaction aux propos de Martine MATTEI suite au jugement de la Cour d’Appel de Lyon

« prétendant vouloir faire réaliser quelques économies à la commune, notre opposition n’hésite pas à provoquer des dépenses plus importantes pour que la défense de la commune soit assurée… » tels sont les propos de Martine MATTEI cités par La Tribune dans son édition du 18 novembre.

C’est vraiment prendre les Vivarois pour des imbéciles ! Comme si ceux-ci n’avaient pas compris que la défense de la commune dans cette affaire est en réalité la défense de l’intérêt personnel des élus pour qu’ils puissent percevoir leurs indemnités. Ainsi c’est l’argent des contribuables vivarois qui finance les frais d’avocats pour que les élus puissent conserver leurs indemnités, tandis que ce sont les élus Viviers au cœur qui, sur leurs deniers personnels, doivent financer leur avocat pour qu’au final ce soit la commune qui réalise une économie.

Alors que dès le vote de la délibération initiale le 29 juillet 2020 il aurait suffi d’écouter la voix du bon sens et de restreindre le nombre de conseillers délégués indemnisés comme nous le demandions.

Alors qu’après l’annulation de la délibération en première instance, il aurait suffi de revenir à la raison en adoptant une nouvelle délibération avec cette fois un nombre de conseillers délégués indemnisés restreint.

Au lieu de cela, ne se contentant pas simplement de faire appel, Martine MATTEI fait engager à la commune des frais supplémentaires en engageant cette requête de « Sursis à exécution » qui vient d’être rejetée. Avec de plus un jugement de ce sursis à exécution que Martine MATTEI balaye en disant « Rien ne va bouger jusqu’au jugement de notre appel car nous n’avons reçu aucune injonction de payer ! » selon ses propos rapportés par Le Dauphine Libéré dans son édition du 13 novembre. On peut alors légitimement se poser la question : pourquoi avoir présenté une requête en sursis à exécution s’il n’y avait pas eu d’injonction de payer ? Sans doute par intention de punir financièrement les élus Viviers au Cœur en leur infligeant une double dépense… cela ne nous arrêtera pas !