Nos questions orales pour le conseil municipal du 16/02

Conformément au règlement intérieur du conseil municipal, nous avons transmis trois questions orales à madame la Maire de Viviers. Celles-ci seront posées en fin de séance.

Organisation de la commission Enfance – Christel PEZZOTTA

Le 8 février nous sommes convoqués à une commission Enfance jeunesse à 17h. L’heure est ensuite modifiée et passe à 18h30. Au vu de la nouvelle heure et du couvre-feu il nous est dit sur le courrier que cette commission doit se passer en priorité en visio pour les élus qui le souhaitent (le courrier ne nous demande pas de nous signaler) et vous écrivez qu’un lien nous sera envoyé ultérieurement. Nous avons attendu jusqu’à 18h10 mais nous n’avons jamais reçu de lien pour participer à la commission. Vigilante et très concernées par l’ordre du jour (nouveaux tarifs de la cantine), nous sommes donc venues sur place. A notre grande surprise rien n’est prévu dans la salle de réunion pour une visio. Elle n’a donc jamais été envisagée. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi cette réunion n’a pas été accessible en visio ? Et pourquoi nous n’avons pas été informées de ce changement ?

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Crise sanitaire - Précarité de certains étudiants – Christel PEZZOTTA

Lors de la commission Enfance-Jeunesse du 8 février, j’ai exprimé mon inquiétude et alerté les membres de la commission sur la situation des étudiants de notre territoire à cause de la pandémie. Christian LAVIS a relayé cette préoccupation lors du conseil communautaire du jeudi 11 février, en demandant la mise en place d’une enveloppe financière spécifique, comme nous avons su le faire lors du tremblement de terre, en complément des dispositifs nationaux (repas à un euro, ticket psy), et une communication spécifique à destination de ces jeunes. Il est en effet primordial aujourd’hui de savoir si les jeunes du territoire ont pu garder leur job étudiant, s'ils arrivent à se nourrir correctement, à s'acheter des produits d’hygiène, payer leurs factures, leur assurance. Il faut savoir comment ils vont et comment vont leurs amis (le taux de suicide n’a jamais été autant élevé), savoir dans quel état psychologique ils se trouvent. Alors même que certains jeunes n’osent parler de leurs difficultés à leurs amis ou à leur famille, nous ne pouvons nous contenter de la réponse apportée par les responsables de la DRAGA à ce sujet en se contentant d’attendre les appels à l’aide des jeunes auprès des CCAS ou des maisons France Services. Au contraire, il faut être proactif et lancer un état des lieux rapidement en joignant par téléphone, comme cela a été fait pour les seniors, chaque jeune du territoire qui fait des études. Ce travail va être fastidieux mais est nécessaire pour ne laisser aucun jeune décrocher, à l’abandon et dans la précarité. Ce suivi doit être assuré jusqu’à la rentrée de septembre pour être sûr que tous auront trouvé une solution pour reprendre leurs études dans de bonnes conditions. Il y va de la responsabilité de chacun.

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Aménagement du chemin Robert SAUVADON – Dominique HALLYNCK

Lors de la dernière réunion du conseil municipal, vous avez indiqué que les travaux d’aménagement du chemin de la brèche avaient été décommandés et que le traçage de la chaussée à voie centrale banalisée sur le chemin Robert SAUVADON (chemin du parking du creux) serait revu avec une voie qui serait mise en sens unique. Ayant échangé depuis avec quelques élus de votre majorité, il s’avère que ce changement d’approche s’inscrit dans une modification plus globale que vous envisagez sur ce secteur avec la mise en sens unique également à terme de la voie le long du Rhône (il ne serait plus possible de sortir au niveau du pont mais seulement d’entrer vers le port) et la remise en double sens du chemin de la brèche après réalisation d’une voie de contournement des habitations face au rocher. Aussi je vous sollicite d’une part afin que vous lanciez très rapidement une étude financière sur la réalisation de cette déviation car cela mettra en évidence son coût disproportionné, (notamment en raison de la création d’un ouvrage d’art poids lourds pour franchir la lône), ce qui vous amènera, comme d’autres avant vous, à abandonner cette idée. Au contraire, nous défendons l’idée que la chaussée à voie centrale banalisée est le bon aménagement pour le chemin Robert SAUVADON, et, au-delà, de la voie d’accès entre ce chemin et la ViaRhôna au niveau du pont. Je rappelle, car il semble que de mauvaises informations aient circulé, que la chaussée à voie centrale banalisée n’est matérialisée que par un marquage de peinture au sol. Les séparateurs de voie prévus au marché ne concernaient en effet que le chemin de la brèche où, avec le manque de visibilité, la sécurisation de la bande cyclable à contresens est indispensable. Nous vous demandons donc instamment de maintenir l’aménagement du chemin Robert SAUVADON tel qu’il a été envisagé initialement (il sera toujours possible de revoir le marquage au sol et de mettre en place un sens unique si cela ne fonctionnait pas). Au contraire, si vous persistez à mettre cette voie à sens unique, au lieu d’une voie partagée et sécure pour tous, vous aurez très rapidement des plaintes sur les vitesses excessives qui seront inévitablement constatées. Nous vous demandons également, pour la sécurité des piétons et des cyclistes, de faire réaliser l’aménagement du chemin de la brèche avec une bande cyclable sécurisée à contresens côté droit de la chaussée et circulation des véhicules entrant également côté droit.

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